Comment nos lectures influencent-elles notre vie ?
La 2e édition du cycle « Pourquoi lisons-nous ? » s’est enrichie de dialogues entre chercheurs et artistes, et d’interactions avec le public. Vous avez été nombreux à faire part de votre fort intérêt pour ces rendez-vous. Ces rencontres devraient se poursuivre l’année prochaine.
Voici un retour sur les cinq séances organisées cette année. Elles ont attiré chacune une cinquantaine de participants en moyenne. Grâce à vous et aux intervenants, le hall de la Bibliothèque des Grands Moulins devient ainsi un lieu convivial d’échanges et de construction des savoirs autour de la littérature.
Chaque évènement s’accompagnait d’une sélection de documents, réalisée avec les bibliothécaires.
Un grand merci à Christopher Gellert, étudiant-chercheur, qui a préparé toutes ces rencontres en collaboration avec l’équipe culturelle de la Bibliothèque des Grands Moulins. Son site : https://www.whylire.com/
Les rencontres ont eu lieu grâce au soutien financier de la Maison des Ecrivains et de la Littérature, et avec la coopération de la librairie Gibert Joseph. Elles ont été relayées par la Fondation des Etats-Unis.
Lire, enquêter 22 janvier
Du roman policier aux littératures de terrain d’aujourd’hui, on assiste à une extension du domaine de l’enquête. Quelle est la démarche de l’enquêteur ? comment la littérature se relie-t-elle à la sociologie, à l’histoire ou la psychanalyse ?
Dominique Rabaté, enseignant-chercheur, et Philippe Vasset, écrivain, ont dialogué ensemble et avec le public.
Lire pour écrire 19 février
“On raconte que les écrivains ont besoin de s’entourer de livres avant et pour écrire. Ils utilisent les pages des autres comme un écran pour se protéger mais aussi comme un plongeoir pour s’élancer. «
Olivia Rosenthal, enseignante-chercheuse et écrivain, nous a fait pénétrer dans les coulisses de son écriture. Une exploration d’œuvres documentaires et littéraires, ponctuée de lectures d’extraits.
Lire la poésie 22 mars
À quoi bon la poésie et les poètes ? À quoi bon lire ce qui ne sert à rien, ne nous raconte pas d’histoire, n’arrête pas la violence et parfois même nous dérobe son sens. Pourtant des poètes continuent à écrire et des lecteurs à les lire. Cette persévérance serait-elle l’indice que la poésie a encore quelque chose à nous dire ?
Marik Froidefond, enseignante-chercheuse, et Denise Desautels, poétesse québecoise, nous ont fait réfléchir aux façons dont nous lisons la poésie.
En savoir plus sur Lire la poésie
Lire en désaccord : surprise de Carmen 15 avril
L’amour est enfant de Bohême ! Mais d’où sort donc cette rengaine ? Qui la chante ?
Sophie Rabau, enseignante-chercheuse, et Marianne Seleskovitch, chanteuse lyrique, ont relu et chanté Carmen, avec de malicieuses variations, en regardant avec méfiance les notes et les mots… Le public lançait des pistes sur des petits papiers, donnant lieu à des improvisations en tous sens.
The Book Club 6 juin
Comment associer la lecture aux sensations, aux images, aux mémoires ? comment incorporer un texte ?
Pour relier les concepts aux sensations, passons à l’action ! La dernière séance de Pourquoi lisons-nous était un atelier de lecture à voix haute, conçu par Cécile Lavergne (philosophe, sociologue), Myriam Lefkowitz et Julie Laporte (chorégraphes). Les participants travaillaient en binôme, l’un lisant, l’autre recevant la lecture. Publier le texte consiste à associer – à l’écoute du texte – des gestes, des actions, des touchers, des sons, adressés à la personne allongée. Il ne s’agit ni de traduire, ni d’interpréter mais d’imaginer ce que le texte peut nous faire faire. En savoir plus sur The Book Club
Lire, enquêter
Lire pour écrire
Lire la poésie